En 2018, la Hongrie a interdit les diplômes en étude de genre, a soumis l’Académie des sciences à un contrôle politique direct et a exilé l’Université d’Europe centrale : c’est le premier pays européen à se séparer d’une université depuis la Seconde Guerre mondiale. Cet exil n’est pas arrivé du jour au lendemain. L’Université d’Europe centrale est confrontée à un torrent incessant de désinformation, de propagande et d’hostilité ouverte depuis l’adoption de la loi Lex CEU en 2017.

Malgré le tollé international et les avertissements des responsables politiques américains et européens, le gouvernement hongrois a refusé de reculer. À l’automne 2018, il est devenu évident que ces atteintes à la liberté académique étaient les symptômes d’une tendance plus large et plus sinistre.

Au cours des dix dernières années, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán et son parti, le Fidesz, ont fermé des journaux indépendants, dépouillé le pouvoir judiciaire de son autonomie et taxé les ONG de toute activité. Cette année, Freedom House a averti que la Hongrie était devenue le premier pays de l’UE à régresser de «libre» à «partiellement libre». La situation est désastreuse: la démocratie se désintègre.

Ils ont essayé de résister à une démocratie rétrograde et aux conséquences des «lignes rouges» démocratiques traversées avec impunité. Produit par un groupe d’anciens étudiants d’université d’Europe centrale, le documentaire expose le flot incessant de désinformation, de propagande et d’hostilité ouverte auquel l’Université d’Europe centrale est confrontée depuis l’adoption du « Lex CEU » en 2017.

Visionnez la bande annonce.

Un débat avec les anciens étudiants du CEU qui ont produit le documentaire suivra la projection.

Informations pratiques

Date: Mardi 10 décembre

Heure: 18h00 à 20h00

Lieu: Room Spaak, Institut d’études européennes (Avenue Franklin Roosevelt 39)

Langue: hongrois et anglais avec sous-titres anglais.