Programme

  • Lundi 9 mars : « La diffusion des normes des droits de l’homme au sein de la Relation UE-ASEAN ».

L’exposé examiner les similitudes et les différences entre l’UE et l’ASEAN à travers le prisme du régionalisme comparé, notamment en évaluant la mesure dans laquelle il y a eu une diffusion institutionnelle / mimésis entre les deux politiques régionales, en examinant les tentatives de l’ASEAN pour créer une solide protection régionale des droits de l’homme et des mécanismes de protection, ainsi que de modeler un Comité des représentants permanents de l’ASEAN sur le modèle du COREPER de l’UE.

Enfin, l’exposé abordera également la mesure dans laquelle la «voie ASEAN», jusqu’ici couronnée de succès, peut continuer d’être la base de l’organisation institutionnelle de relations de sécurité difficiles dans la région au cours des prochaines décennies.

  • Mardi 10 mars : La diffusion des normes de l’UE en matière de droits de l’homme à la lumière de la « diplomatie de la peine de mort de l’UE au Japon ».

L’exposé évaluera le succès de la « diplomatie de la peine de mort» de l’UE au Japon, à la lumière de la récente signature d’un accord de libre-échange entre l’UE et le Japon et dans le contexte d’un augmentation récente du nombre d’exécutions. En particulier, l’exposé évaluera le succès relatif des projets en la matière directement financés par l’UE au vu d’influencer sur les préférences historiques tant du gouvernement japonais que du grand public.

  • Mercredi 11 mars : La diffusion des normes de l’UE en matière de droits de l’homme dans un cas spécifique, celui de la lutte contre la traite des êtres humains et le travail forcé dans l’industrie de la pêche thaïlandaise.

Cette session explorera les initiatives de l’UE visant à promouvoir les normes des droits de l’homme en Thaïlande. L’UE a en effet cherché à utiliser son levier économique en délivrant un carton jaune à la Thaïlande pour ses délits de pêche INN, et a également financé un grand projet de l’OIT, encourageant le gouvernement thaïlandais à introduire de nouvelles lois et pratiques pour prévenir les violations des droits de l’homme dans les domaines du travail forcé et la traite des êtres humains.

Nous évaluons dans quelle mesure ces deux piliers connexes de la pression de l’UE ont réussi dans le cas thaïlandais, et examinons dans quelle mesure cette étude de cas peut fournir un modèle pour les meilleures pratiques futures dans l’utilisation de la conditionnalité liée à la pêche.

Informations pratiques

Date et horaire : 9 (10h) au 11 mars (12h) 2020

Lieu : Institut d’études européennes, Avenue Franklin Roosevelt 39, 1050 Ixelles

Les interventions se fond dans le cadre d’un cours, mais sont ouvertes aux personnes intéressées

La chaire internationale

Le cours, dans le cadre de la « Rotating Chair-University of Waseda » TRAN-O615, permet notamment à un Professeur de l’Université de Waseda (Tokyo) de venir enseigner 12 heures de cours à l’ULB, dans le Master de spécialisation en analyse interdisciplinaire de la construction européenne. Le cours est une des activités issues d’un protocole d’entente entre l’université japonaise et l’IEE-ULB.